Il existe de nombreux caractères et styles de graffiti ; cette forme d’art évoluant rapidement.
La peinture aérosol et les marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés dans cet univers dans lequel on y distingue généralement trois niveaux de production :
– Le Tag (marque, signature)
Le geste est généralement très travaillé, c’est un logo plus qu’une écriture, et souvent, seuls les habitués parviennent à déchiffrer le nom qui est écrit. Les techniques utilisées sont généralement l’aérosol, le marqueur et l’autocollant.
– Le Throw-Up (ou Flop), Block-Letters
Forme intermédiaire entre le tag et la fresque. La lettre subie une première mise en volume très simplifiée et souvent réalisée dans un style « Bubble ». En général, les Throw-up sont réalisés en quelques minutes à l’aide de deux couleurs (un remplissage et un contour). Ils sont destinés à couvrir une surface moyenne, tel qu’un store métallique, un camion ou un mur de rue en un minimum de temps.
Les « Block-Letters » sont réalisés à la bombe ou au rouleau sur de grandes surfaces visibles de loin (bord d’autoroute, de voie ferrée) et de formes plutôt carrée (d’où leur nom).
– Pièces et Fresques
Lorsque le graffeur a le temps, sur des « spots » légaux (murs d’expression libre, festivals, commandes professionelles) ou non (« Halls of Fame » situés dans des usines désaffectées, sous des ponts ou dans des terrains vagues), il peut laisser libre cours à la technique et aux finesses du graffiti en réalisant des pièces de façon individuelle ou en groupe. Dans ces cas-là, le travail des couleurs et des formes n’est pas contraint par le temps. Le style individuel de l’artiste se révèle et laisse apparaître de véritables œuvres d’art.
Certains graffiti-artistes peignent peu de lettres et se spécialisent dans le dessin de décors figuratifs ou abstraits, ou bien de personnages. Le graffiti s’inspire ainsi de plusieurs arts dits « mineurs », tels que la bande dessinée, le tatouage ou encore l’affiche.
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